Depuis toute petite, je fantasme l’univers littéraire. J’ai toujours voulu en faire partie. Alors qu’en soi, il n’y a rien de plus intime, de plus solitaire, que l’écriture. Mais c’est peut-être ce qui me plaît. Cette liberté de créer un monde rien qu’à moi, de coucher des mots sur le papier et de les voir prendre vie sous mes yeux.
Et cette année, alors que je cherche à retrouver du sens à ma vie, j’ai décidé d’aller au bout d’un de mes rêves de petite fille : écrire un livre.
Un livre qui ne sera sans doute jamais publié, mais un roman qui existera avant tout pour moi. Avec une histoire que j’aurai imaginée, façonnée, portée en moi jusqu’à ce qu’elle prenne forme. Une histoire qui m’anime, qui m’habite autant qu’elle me bouleverse.
En 2025, j’écris mon premier roman
Parce que j’ai toujours écrit. Des petites nouvelles dans des carnets, des fragments d’histoires sur Google Docs, des journaux intimes remplis de pensées en vrac. L’écriture, c’est ce qui me permet de me sentir pleinement consciente, de me sentir au plus proche de moi-même, même quand tout ce que je raconte est pure fiction.
Un de mes anciens patrons me disait souvent : “Ose parler et montrer ton travail”. J’ai toujours écouté sans jamais agir, jusqu’ici. Parce que oui, c’est bien d’écrire pour soi, mais pourquoi je ne partagerais pas mon travail ? Pourquoi je ne me donnerais pas une vraie chance ?
J’aimerais que l’écriture devienne mon activité principale. Mon rêve ultime ? Voir un roman à mon nom en vitrine d’une librairie et savoir que, peut-être, quelqu’un va le lire, s’y reconnaître, ou simplement s’y évader le temps de quelques heures.
Alors, j’ai commencé à réfléchir à un sujet. Les rapports familiaux. Au ton que voulais adopter. Brut, sincère, sans fioritures. Aux émotions que je voulais transmettre. Celles qui font rire autant qu’elles font mal. Ce qui est étrange, c’est que j’ai toujours écrit des histoires sans fin. Mais cette fois, dès que j’ai trouvé l’idée, j’ai su que j’irai au bout. Parce que cette histoire est venue à moi quand j’avais le plus besoin d’écrire. Parce qu’elle me fait autant de bien qu’elle me brise. C’était le bon moment. Le moment de me lancer.
Maintenant que j’ai décidé d’écrire… il faut écrire
Et là, je me rends compte à quel point mon processus d’écriture est… chaotique. J’écris quand une phrase surgit dans ma tête, quand une émotion me submerge, quand j’ai cinq minutes d’attente pour récupérer ma commande mcdo. J’ouvre l’application Notes de mon iPhone dix fois par jour avec des pensées qui n’ont aucun sens. J’ai toujours un carnet ouvert sur mon bureau avec un stylo posé à côté, prêt à être dégainé. Mon document “Roman 1” sur Google Doc est ouvert H24. En bref, j’écris au feeling dans l’élan du moment.
Dit comme ça, ça peut faire très artiste inspiré hahah, mais en vrai, c’est surtout frustrant. J’aimerais avoir un vrai moment dédié à l’écriture. Un rituel qui m’aide à me plonger dans mon univers fictif, même quand l’inspiration ne frappe pas à la porte. Parce que je suis convaincue, que c’est sûrement ça, la clé pour aller au bout : trouver l’équilibre entre la liberté de créer quand le cœur en a envie et la discipline d’avancer, même à petits pas.
C’est pour cela, que je me lance le défi de construire mon espace d’écriture dans les prochaines semaines. Pour donner toutes les chances à ce roman d’exister sans que je tombe dans une routine qui me dégoûterait.
Et si je vous en parle ici, c’est aussi pour me mettre un petit coup de pied aux fesses. Pour rendre cette aventure un peu plus réelle. Alors venez avec moi, je vous emmène dans mon rêve !
À très vite pour une prochaine édition : )
D’ailleurs, si vous avez des conseils pour structurer son écriture, éviter de partir dans tous les sens et surtout aller au bout d’un projet, je prends ! 💛
Et à terme, quand j’aurai un premier jet plus construit, j’aimerais bien avoir des bêta-lecteurs. Des gens qui voudraient découvrir mon histoire en avant-première et me donner leurs retours. Mais ça, on en reparlera plus tard...